Ma belle amie, c'est souvent à force de penser qu'on devient "pensu". On se laisse trop absorber par le train train quotidien et on ne vit que très peu dans l'instant présent. Toujours préoccupé par quelque chose ou quelqu'un on se fait un million de tracas au quotidien.
La vie n'est pas facile mais se laisser absorber par elle nous empêche de vivre et de s'amuser.
Les événements arrivent. On aime les dramatiser. On aime se plaindre. On aime être victime. Ca nous donne l'impression d'être "vivants". Que serait-on sans nos petites histoires personnelles qu'on dramatisent plus et plus encore.
Se déconnecter de cette manière de vivre là est difficile car trop rentable. Les personnes s'agglutinent autour des histoires de vie. Vraies pas vraies? Quelle importance. Quelle importance on se donne d'être en plein coeur du mélodrame qu'on colporte à gauche et à droite pour être mieux positionné vis-à-vis les autres qui sont nécessairement "coupables".
Alors à dramatiser nos vie on perd et érode notre joie de vivre. On préfère colporter nos drames à être bien et heureux.
On aime trop prouver à tout le monde que les autres ne sont pas correct avec nous. Que les autres ne sont pas "assez" de tout pour nous. On préfère rester carencés et malheureux mais continuer à raconter nos histoires et nos drames.
Alors pour retrouver cette joie de vivre il faut arrêter de s'écouter. Il faut arrêter de vouloir toujours ce qui n'est pas. Il faut rire et s'amuser de ce qui nous arrive même si ce n'est pas drôle et que ce n'est pas facile. Il faut toujours se dire que c'est pas mal du tout et que ça pourrait être bien pire. Car réellement c'est vrai que ça pourrait l'être.
Alors un beau sourire et de gros calins à ma petite mère de coeur!